Nos amis les arbres

Aujourd'hui j'ai envie de vous parler de deux projets que je trouve particulièrement intelligents. 

Les arbres sont les symboles de plein de choses pour chacun d'entre nous et il doit exister plein de bouquins superbes qui racontent tout ça, mais ces deux projets me semblent, en quelque sorte, résumer l'essentiel.

La maison d'édition Pequeño Editor, sort un livre pour enfants à partir de papier sans acide, d’encre écologique et de graines de Jacaranda, dans le cadre d’un projet appelé, Tree Book Tree. Après avoir lu l’histoire, les enfants peuvent planter le livre dans le sol afin qu’un arbre puisse pousser. Le but du projet est d’enseigner aux enfants de 8 à 12 ans d’où viennent les livres, ainsi que de leur offrir une occasion simple de donner en retour à l’environnement. Le livre, intitulé « Mi Papá Estuvo en la Selva » (« Mon père était dans la jungle »), parle d’une forêt tropicale et encourage le respect de tous les êtres vivants. Dans le même genre, il existe aussi les tasses à café à planter. Pour en voir plus, voici la petite vidéo de promotion :

Le deuxième projet lui, est beaucoup moins drôle mais tout aussi poétique. Lorsque l'on tire sa révérences les choix possibles pour le devenir de notre corps reste très limité : cercueil, cendre, médecine. Personnellement et fidèle à ma philosophie une fois que je ne serai plus la, je n'en aurai certainement rien à faire mais comme je suis là, je peux y penser et je me dis que le concept de Anna Citelli et Raoul Bretzel est vraiment chouette car il donne une nouvelle image de la mort. Ils ont conçu  des cercueils biologiques et biodégradables qui rompent avec les habitudes occidentales et qui d'ailleurs feraient probablement polémique. Ces capsules auraient la forme d'œufs géants qui serviraient de graines pour une nouvelle vie : un arbre. Une fois enterré, un plant d’arbre serait placé par dessus pour puiser ses ressources dans celui ou celle qui aura fait le choix de donner un nouveau sens à son corps. L'objectif : que la mort des Hommes, comme celle de toutes choses, puisse créer de nouvelles vies, plutôt que d’abattre des arbres pour enterrer des cercueils. On ne viendrait plus se recueillir devant une pierre, mais devant un arbre, au cœur d’une forêt sacrée, qu’il faudrait éventuellement entretenir et aimer. Pas mal non ?